jeudi 11 juillet 2013

Mexique (7)

Mexico city and last day in Cancun
back to Tabasco

Tabasco

Villahermosa (ou chica hermosa?)

Villahermosa, place de l'indépendance

Danseurs de Hip Hop

arrivée à Mexico city

Casa de los azuleros, Mexico centro

surprise!

Yucatan again

Isla Mujeres, Yucatan

jeudi 4 juillet 2013

Mexique (6)

San Cristobal de las Casas, Lagos de Montebellos


Ocosingo. Retour du marché


San Cristobal, cerro de guadalupe

San Cristo, Musée Na Bolom (ancienne maison coloniale)

dans chaque baiser, une révolution

San Cristo, chez le coiffeur

Le musée de la Médecine Maya. Paye pas de mine mais qq découvertes intéressantes: la biopiraterie préparée par les grands groupes pharmaceutiques sur la forêt Lacandone. Affaire à suivre....

Ca fait 2 jours qu'il pleut à San Cristo.

Cascade "El Chiflon"

Cascade "El Chiflon"

Iguanes sympas

Lagos de Montebellos

San Cristobal de las Casas

dimanche 30 juin 2013

Mexique (5)

Reserva de la biosfera de los Montes Azules. Laguna Miramar

                Je crois que c’est la zone la plus reculée du pays où je me suis rendue. A 6 heures de 4 roues (quand tout va bien) de la première ville. J’ai logé dans des cabanes près du fleuve dans un village appelé Emiliano Zapata (rien de moins) au cœur de la forêt Lacandone, là où il fût un temps les zapatistes se retirèrent lustrer leurs revendications. J’ai fait connaissance rapidement avec les gestionnaires du parc naturel et la famille de la cantine (il n’y a ici ni hôtel, ni restaurant. Juste des maisons, une école et une église, 3 téléphones pour tout le monde et pas de réseau, donc pas de portable. Les gars du parc se communiquent par radio ou par un haut parleur qui raisonne dans tout le village).
                Le lendemain matin, je pars aux aurores avec Mario pour la Laguna Miramar à 6 km du village par une piste boueuse. La brume monte lentement au loin sur les collines, le maïs est haut dans les champs, des cavaliers nous dépassent par moment. A 8 heures je découvre la féérie du lac. Pas une brise. On sort le canoë et on part ramer en longeant la rive ou pas un seul centimètre n’échappe à la végétation. Au sommet des arbres, je vois des singes hurleurs (ils poussent vraiment des aboiements!) sauter de branche en branche. On gare le canoë pour s’enfoncer dans la jungle avec des mille patte orange et brun foncé, des figuiers étrangleurs, des champignons étranges. De retour au campement il y a du monde. Les uns boivent le pozol, d’autres attendent je sais pas quoi. Les enfants de la famille qui tient la cantine au village sont venus pour passer la nuit dans les hamacs et tenir compagnie au gardien qui, lui, fait des tours de 24h. Les enfants sont curieux et me posent plein de questions. Ils me montrent des jeux avec des graines rouges. On décide de faire un château de sable. Mais avec quoi? Des bouteilles en plastique sont sorties de la poubelle et découpées à coup de machette (la machette dans cette région est l’instrument incontournable). Le château se transforme vite en volcan profond creusé à la base d’un tunnel afin de générer un système d’écoulement. Ensuite c’est l’heure de la baignade. L’eau du lac doit être à 30 degrés… et transparente d’un bout à l’autre. On y pêche des perches.
                Je ne passerais pas la nuit au campement. Des braconniers y traînent pour tuer les singes qui sont en voie de disparition. Ce n’est pas eux qui me font peur. En fait c’était juste un mauvais calcul de ma part.
Pour me rendre à l’endroit dont je vous parle j’ai voyagé dans un camion à bestiaux (eux, ils appellent ça un tres toneladas, moi je trouve que ça fait transport du bétail, voir les photos ci-après). A l’allée entre deux bidons de 200 litres d’essence, des pieds (chaussés) suspendus au dessus de la tête et au retour la joue contre une roue de camion, des sacs de frijoles et des poules dans les jambes. Le retour a été corsé comme un bon café du Chiapas quand en descendant dans une vallée, un camion pepsi embourbé dans le fossé suite à un effondrement de terrain (une chance que la piste se soit juste affaissée) barrant la route s’offre à nous. Coupage du moteur, tout le monde descend. Des types étaient déjà à l’œuvre pour sortir la tonne de bouteille de 3 litres de pepsi et la transférer dans deux autres pick-up. Ensuite il a fallu amarré un câble et l’autre camion pepsi a tiré le premier camion de toute son âme. Bref on s’est retardé de plusieurs heures et ensuite, je sais pas pourquoi mais de plus en plus de passagers se sont mis à monter. Accrochés aux armatures de la bâche, envahissant le corps du camion à bestiaux. Les trois dernières heures il fallu voyager debout au rythme des nids de poule de la piste. La pluie s’est mise de la partie, le froid s’y est associé rapidement. La bâche était mal mise bien sûr. Quand je suis arrivée à destination (après 8 heures dans le camion à bestiaux), je me suis installée au restau le plus chic de la place, j’ai commandé à bouffer et j’ai regardé un match de foot: Espagne-Brésil.
                Mais rassurez-vous, tout valait le coup.

Exemple de camion à bestiaux qui nous sert de moyen de transport pour les 6 heures de route

vestidos locales

la pluie (le rideau dans le fond sur la gauche)

A la cantine du village, j'ai commandé du poulet. Il suffit de demander

départ vers la Laguna Miramar, Reserva de la biosfera de los Montes Azules

Jungle sur les rives de la laguna

jungle (détail)

Mario et sa machette (pratique pour ramener des plantes qui soignent les reins)

la laguna

Château de sable avec Moncho et Berenice

sur le canoe

la baignade

plus de 400 espèces de papillons dans la forêt Lacandone

le camion pepsi embourbé

pepsi tiré par pepsi par un câble

dans le camion avant la pluie

peuples indigènes du Chiapas

jeudi 27 juin 2013

Mexique (4)

Ocosingo. Tonina, CHIAPAS
  petit dejeuner avant de prendre la route


masque funéraire. civilisation maya

sur la route entre Palenque et Ocosingo

Ocosingo. La plazita et les vendeurs de glace

la cox, l'obsession mexicaine

petit matin. En route pour Tonina

Tonina. Cité Maya. 7ième siècle

boule de Noël dans un arbre dans les zones pastorales du Chiapas

Tonina, la colline de 80 mètres

Sur les ruines

les mayas se déformaient le crâne pour lui donner un aspect d'un grain de mais (ou de haricot)

el paseito a caballo. divino!

Rolando y su caballo

en el collectivo