Mexico,
Mexiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiico
Toujours, toujours,
toujours se fier aux mauvais présages, aux sales intuitions. Ne jamais envoyer
balader ces petits doutes assaillants qui vous mènent à penser que le voyage ne
sera pas comme prévu et que vous aurez donc à gérer des situations d’urgence,
que subitement vous vous retrouverez dans la jungle équatorienne à la poursuite
d’un diamant vert - ou rouge je sais plus – des méchants aux trousses munis de
flèches enduites de curare.
Ne pas tourner le dos au
plan B qui se présente à peine la porte de l’aérogare franchie, les yeux fixant
les télés, le menu déroulant jusqu’à l’horaire concernée, translation vers la
droite pour la destination, translation vers la droite pour….. annulé.
Ne jamais négliger le
ballet entre les différents halls tournant autour des comptoirs, glissant sur
le revêtement lustré, 12 kg sur le dos et quelques autres au bout des bras et
sur les épaules, les attentes fixes devant les sbires d’une compagnie pendus au
téléphone.
Ne pas hésiter à sauter
dans un bus pour rejoindre l’aéroport diamétralement opposé sans être sûre
d’arriver à temps. Quand bien même, affronter une foule de 4 boeing 747
rassemblée, parquée dans un périmètre fixe, sortir sa carte d’embarquement sans
numéro de siège car le billet entre les mains, le billet de remplacement a été
survendu bien entendu.
Se faufiler dans
l’escargot mi-humain mi-valise qui s’enroule devant les uniformes assis
confortablement puis courir à la porte à l’heure où commence le boarding
sachant qu’il y a les douanes à passer (et un douanier qui voudrait taper la
discute «c’est les vacances?») un tram à prendre, qu’il faut se défroquer à la
sécurité, parcourir deux tapis roulant façon l’homme qui valait les 3
milliards.
Etre finalement contente
de se trouver devant la porte mais appréhendant toutefois l’arrivée en pleine
nuit dans un pays inconnu au terme de 24h sans dormir.
Ami-e-s du voyage,
bienvenu-e-s
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